Mohamed Amra: deux de ses complices arrêtés à Marrakech grâce à Interpol et la DGSN

📍 LeDecode.com – La traque de Mohamed Amra, l’un des criminels les plus recherchés en France, continue de produire des ramifications internationales. Alors que ce narcotrafiquant multirécidiviste a été arrêté en Roumanie après neuf mois de cavale, deux de ses complices présumés ont été interpellés ce dimanche à Marrakech par les autorités marocaines, à la demande d’Interpol. Une nouvelle démonstration de l’efficacité des services de sécurité du Royaume, qui confirment leur engagement sans faille dans la lutte contre le crime organisé transnational.

Selon des sources bien informées, Alan Gomes (né en 1997 à Évreux) et Albinou Dasylva (né en 1987 à Elbeuf), deux individus activement recherchés par la justice française, figuraient parmi les suspects impliqués dans l’opération d’évasion spectaculaire de Mohamed Amra, survenue en mai 2024. Lors de cette attaque, deux agents pénitentiaires avaient perdu la vie, déclenchant une mobilisation sans précédent des forces de l’ordre françaises et internationales.

C’est dans ce contexte que les autorités marocaines ont été sollicitées par Interpol via la diffusion de notices rouges, marquant l’urgence et la gravité de la situation. La réaction ne s’est pas fait attendre : en un temps record, les forces de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) ont localisé et arrêté les deux fugitifs sur le sol marocain, démontrant une fois de plus leur réactivité et leur capacité à répondre aux enjeux de sécurité internationale.

Cette affaire illustre parfaitement la coopération active entre les services de sécurité marocains et leurs homologues européens. Depuis plusieurs années, le Maroc s’est affirmé comme un acteur clé dans la lutte contre la criminalité organisée, qu’il s’agisse de terrorisme, de trafic de drogue ou de réseaux criminels transnationaux.

Dans un monde où les criminels exploitent les failles des frontières pour échapper à la justice, l’efficacité des services marocains repose sur une synergie entre renseignement, coordination inter-agences et usage des technologies de surveillance avancées. Ce modèle, combiné à une volonté politique claire de renforcer la coopération sécuritaire avec des partenaires internationaux, fait du Maroc un allié de premier plan dans la lutte contre le crime globalisé.

L’interpellation d’Alan Gomes et Albinou Dasylva à Marrakech en est une illustration concrète. Leur présence au Maroc n’aura pas duré longtemps, et leur arrestation marque un nouveau coup dur porté aux réseaux criminels qui pensaient pouvoir se soustraire à la justice.

Ce dossier envoie un signal fort : le Maroc n’est pas une terre de refuge pour les fugitifs internationaux. Grâce à des dispositifs de contrôle rigoureux et une coopération renforcée avec des institutions comme Interpol et Europol, le Royaume montre que son territoire ne sera pas utilisé comme un sanctuaire pour ceux qui cherchent à fuir leurs responsabilités.

Cette rigueur s’inscrit dans une politique de fermeté qui s’étend bien au-delà de cette seule affaire. Récemment, plusieurs opérations menées par la police marocaine ont permis de neutraliser des réseaux impliqués dans la cybercriminalité, le blanchiment d’argent et le trafic de stupéfiants à l’échelle internationale.

Le cas Amra et de ses complices ne fait que confirmer l’importance stratégique du Maroc dans la lutte contre les menaces criminelles globales. Alors que la France poursuit ses efforts pour démanteler l’ensemble du réseau derrière l’évasion de mai 2024, le travail de la DGSN marocaine s’inscrit dans une logique de coopération efficace et sans concession.

Les prochaines étapes judiciaires suivront leur cours, mais une chose est sûre : la traque est loin d’être terminée. Avec un tel niveau de vigilance et de coordination, les criminels internationaux ne peuvent plus espérer se cacher longtemps.

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