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Latifa Akharbach battue par l’Algérie à l’Union africaine : une remise en question nécessaire

Après sept tours de scrutin, la candidate marocaine Latifa Akharbach a été battue par l’Algérienne Salma Malika Haddadi pour le poste de vice-présidente de la Commission de l’Union africaine. Un revers qui soulève des questions sur la stratégie diplomatique marocaine.

Latifa Akharbach battue par l’Algérie à l’Union africaine : une remise en question nécessaire
Échec de Latifa Akharbach face à l’Algérie à l’UA : un signal d’alarme pour la diplomatie marocaine.

📍 LeDecode.com – L’échec de la candidate marocaine Latifa Akharbach face à son homologue algérienne Salma Malika Haddadi dans la course au poste de vice-présidente de la Commission de l’Union africaine a provoqué une onde de choc dans l’opinion publique marocaine. Après sept tours de scrutin, c’est l’Algérie qui a décroché cette position stratégique, suscitant de nombreuses interrogations sur les choix diplomatiques du Maroc et la gestion de cette candidature.

Alors que la diplomatie marocaine, sous la houlette de Nasser Bourita, a engrangé de nombreux succès ces dernières années, cette défaite inattendue vient remettre en question certains mécanismes de sélection et de stratégie à l’échelle continentale.

Un revers qui contraste avec les succès récents du Maroc

Depuis son retour au sein de l’Union africaine en 2017, le Maroc a mené une diplomatie proactive en Afrique, consolidant ses relations bilatérales et obtenant des victoires stratégiques sur la scène continentale. Les reconnaissances croissantes de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental ont été l’un des axes majeurs de cette offensive diplomatique.

Cependant, l’échec de Latifa Akharbach met en lumière une faille dans la stratégie marocaine, soulignant un manque de mobilisation ou de consensus autour de cette candidature.

Latifa Akharbach, un choix discutable ?

Selon des sources diplomatiques marocaines contactées par LeDecode.com, le choix de Latifa Akharbach pour ce poste crucial mériterait une remise en question profonde.

Un profil éminent, mais adapté ? Akharbach a un parcours prestigieux, ayant occupé des fonctions importantes en tant que présidente de la HACA, ancienne secrétaire d’État aux Affaires étrangères, et ambassadrice du Maroc en Tunisie. Cependant, son expertise dans les affaires audiovisuelles et culturelles n’a peut-être pas suffi face à une candidate algérienne bénéficiant d’un soutien plus large.

Un déficit d’influence diplomatique ? Contrairement aux candidats marocains qui ont réussi à s’imposer sur la scène africaine dans le passé, Akharbach ne disposait pas d’un ancrage fort auprès des États membres de l’Union africaine, ce qui a pu jouer en défaveur du Maroc.

Un besoin de stratégie plus offensive ? L’Algérie a déployé une diplomatie active et efficace, mobilisant son réseau d’alliances pour sécuriser les votes nécessaires. Ce succès montre que le Maroc doit redoubler d’efforts en matière de lobbying et d’anticipation dans ses candidatures aux postes-clés de l’Union africaine.

Un signal d’alerte pour la diplomatie marocaine

L’échec de cette candidature devrait servir d’avertissement pour les futures nominations marocaines aux postes stratégiques au sein des instances africaines. La gestion des candidatures devra être plus rigoureuse et stratégique, notamment sur les aspects suivants :

Un choix basé sur des critères adaptés au contexte électoral : Les profils proposés doivent correspondre aux attentes des électeurs africains et aux dynamiques en place.

Une anticipation plus fine des rapports de force : L’Algérie a su capitaliser sur ses alliances traditionnelles en Afrique, alors que le Maroc semble avoir sous-estimé certains blocages diplomatiques.

Une coordination diplomatique plus fluide et efficace : Il est impératif de renforcer les concertations en amont et de mobiliser les soutiens de manière plus offensive avant chaque scrutin de cette envergure.

Un enjeu crucial pour l’avenir

Alors que le Maroc continue de renforcer son ancrage africain, cet échec met en lumière des ajustements nécessaires dans l’approche diplomatique. Les enseignements de cette défaite devront être pris en compte pour éviter d’autres revers et garantir au Royaume une influence toujours plus forte sur la scène continentale.

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